mardi 5 février 2013

Message a la nation ...

Les lois à l'origine étaient faites pour la moralité, le respect, l'éducation et la civilité à se comporter dans la vie. Ils s'oblige soi-disant pour la rentabilité d'un pays qu'on en bat les records d'amendements, de réformes et de lois. Ils s'en créé tous les jours à toutes les sauces et tous les prix. Une assemblée gérée comme une entreprise. Pas un pas sans une loi, demain en sortant de chez vous, regardez bien sous vos pieds, si vous n'avez pas enfreint une loi. Une nouvelle forme de ne plus être libre de sa personnalité, le droit de notre vie ou de notre mort prisonnier d'un gouvernement qui nous dicte ce qui est bien ou mal. Ces dirigeants savent-ils eux-mêmes en faire la différence, habitués à se noyer dans la malversation et les leçons de morale où la moralité n'existe même plus ..!!

jeudi 24 janvier 2013

المقبرة اليهودية بسوسة


أيها السلفي الرجعي الوهابي الإرهابي المخرّب 


الحقود ليس هذا الطريق إلى الجنة هؤلاء قبور 



لتونسيين أحبوا هذه الأرض الطيبة أكثر منك 


ونتشرف بوجودهم بيننا.. إن أردت الجهاد إذهب و 


حارب الصهيونية في إسرائيل لكن جبنكم أقوى و 


أكبر وأعظم و مصيركم جهنم و بئس المصير





samedi 19 janvier 2013

Un français en vacances de noël a Tunis se confesse a propos de l'envoyer spécial de France 2 ...

david pargui : j'ai passé les vacances de noël en Tunisie et après avoir regarder ce reportage je me demande maintenant si je me suis bien rendu en Tunisie ,j'ai rien vu de tout ça en tout les cas .les tunisiens même les plus barbus d'entre eux ont été très accueillant , mais bon rassembler tous les petits actes extrémiste qui ont eu lieu pendant deux ans et vous les mettez dans une seule vidéo ,et la vous transformez même la suisse en Afghanistan


mardi 8 janvier 2013

Commandement bouddhique

Ne vous laissez pas guider par des rapports, ni par la tradition religieuse, ni par ce que vous avez entendu dire. Ne vous laissez pas guider par l'autorité des textes religieux, ni par la simple logique ou les allégations, ni par les apparences, ni par la spéculation sur des opinions, ni par des vraisemblances probables, ni par la pensée que ce religieux est notre maître bien aimé.

mardi 1 novembre 2011

Lu sur Facebook

طبعا شعب بهيم مادام الثورة بدات بكذبة ووهم مادام الزّبراط في تونس يولّي شهيد و القطعي شهيد و الكلوشار شهيد. مادام اللي يموت و هو يخلع في حانوت يولّي شهيد و اللي يموت و هو يحرق في كرهبة خوه التونسي يولي شهيد...طبعا شعب بهيم مادام الهاشمي الح...امدي يجيب أغلبية في الانتخابات .... طبعا شعب بهيم مادام واحد ماشي يصوت للنهضة و ماشي في بالو داخل للجنة و باش يرضي ربي... طبعا شعب بهيم مادامنا لاهين بالسفاس...ف الفارغة و نسينا مشاكل البلاد الكل و قعدنا نلوّجو على فلان كان تجمعي و فلان لا.طبعا شعب بهيم مادامنا الكل اليوم ولّينا مكافحين و مناضلين و سلاحنا في ذلك الاشاعة و الكذب .هاو نهار نهارين و احنا طالعين بكذبة. طبعا شعب بهيم مادامو ما يحبش النظام و الامن و الصّرامة في اتخاذ الاجراءات.طبعا شعب بهيم مادام العدو اللدود أصبح البوليس و الماتراك.طبعا شعب بهيم مادامنا نصدّقو ان البوليس إغتصب شاب و بعد شهر ضهرت عليه بوادر الحمل.طبعا شعب بهيم مادامنا نلومو على الطرابلسية و احنا كل واحد طرابلسيه في جيبو اللي يخلط على كيلو روز يسرقو و اللي يخلط على حكّة طماطم يسرقها و اللي يخلط على باكو دخّان يسرقو.طبعا شعب بهيم وقتلّي ننادي بإسقاط حكومة وقتية.طبعا شعب بهيم وقت اللي يصير الاستاذ يخاف مالتلميذ و القدر يطيح.طبعا شعب بهيم و قت اللي ما تعلّم مالثورة كان كلمة ديقاج.طبعا شعب بهيم وقت اللي تقوم ثورة من اجل البطّال و بعد نعتصمو من اجل الزيادة في الشهرية.طبعا شعب بهيم وقت اللي يقطع في الطرقات و ينهب و يسرق .طبعا شعب بهيم وقت اللي حرمة المساجد منهوكة و صارت مرتع.طبعا شعب بهيم وقت اللي نحرقو سبيطار و نهدّمو مرفق عمومي.طبعا شعب بهيم مادام معشش فينا الجهل و الاشاعة و الكذب و الخديعة.طبعا شعب بهيم وقت اللي التونسي يرعب و يقتل و يبراكي و يسرق و يغتصب و يروّع خوه التونسي....ثم طبعا انا بهيم مادمت انتمي لشعب بهيم و لم أستطع فعل شئ ..//

mardi 25 octobre 2011

Mais qui est ce Hachemi Hamdi qui suscite tant de polémiques ?


Mais qui est ce Hachemi Hamdi qui suscite tant de polémiques ?



C’est l’une des grandes surprises du scrutin du 23 octobre. Personne ne le prenait au sérieux ni croyait à ses chances et le voilà caracoler parmi les Top 5 des vainqueurs. Sur son site web, il établit son identité officielle comme suit : Dr Mohammed al Hachimi Al-Hamidi. Fondateur de la chaîne satellitaire Al Mustakilla, implantée à Londres, ce tuniso-britannique est le président d’une « initiative politique indépendante» qui s’est choisie comme appellation : Pétition Populaire pour la Liberté, la Justice et le Développement. Présentant des candidats dans la quasi-totalité des circonscriptions électorales en Tunisie et à l’étranger, certaines estimations la créditent d’une vingtaine de sièges à rafler. Dans nombre de circonscriptions, les résultats provisoires confirment une avancée significative, créant une véritable surprise. Sans être présent sur le terrain, sans livrer une vraie campagne dans les régions, il s’est appuyé essentiellement sur sa chaîne télé et ses propres relais… mais, sans doute, bénéficiant d’un coup de pouce bien puissant.
Cette utilisation d’Al Mustakilla, chaîne étrangère, première interdiction en soi, et le non-respect des autres conditions fixées par le décret-loi sur la campagne électorale, lui valent aujourd’hui une forte vague de contestation appelant à l’invalidation de ses listes. Mais, M. Ridha Torkhani, membre de l'ISIE, a expliqué que l'article 70 du décret-loi électoral permet à l'ISIE de relever les dépassements, notamment la corruption et l'utilisation de financements étrangers. "Le décret électoral est clair en ce qui concerne le financement étranger, mais il n'incrimine pas l'usage des médias étrangers pour la promotion des programmes électoraux, laissant à l'ISIE une marge de manœuvre", a-t-il expliqué. M. Torkhani n'exclut pas, néanmoins, la possibilité d'invalidation des listes d'El Aridha populaire pour avoir poursuivi leur propagande via la chaîne « Al Mustakella ».  Et d'ajouter, plusieurs avocats ont déposé une plainte dans ce sens, auprès de l'ISIE.
Hachemi El Hamdi, président d'El Aridha populaire, s’en défend. Dans une déclaration à l’Agence TAP, il a indiqué que les listes d'El Aridha n'ont pas transgressé la loi puisqu'il est le seul à avoir été invité par la chaîne « Al Mustakella » au cours de la campagne, ce qui ne peut être considéré comme une infraction du moment qu'il n'est pas candidat à la constituante».
Sa biographie officielle ne mentionne pas ses date et lieu de naissance, indiquant seulement qu’il est originaire du gouvernorat de Sidi Bouzid. On y apprend qu’il a obtenu une licence en Langue et Lettres Arabes, à Tunis en 1985, poursuivi ses études à Londres où il a réussi un mastère en Lettres Arabes, se spécialisant dans les études islamiques contemporaines. Actif dans les milieux de la presse dès ses années universitaires à Tunis, il avait collaboré à la page des Jeunes du quotidien Assabah (1983), puis dans différentes autres publications (Erraï, Le Maghreb…).
A Londres, il rejoindra le quotidien Ech-Chark El Awsat où il dirigera la section Religion et Tourath, avant de fonder l’hebdomadaire Al Mustakilla, en 1993, puis le magazine Le Diplomate (1996). Il finira par lancer sa propre chaîne Tv Al Mustakilla en 1999, puis une deuxième chaîne La démocratie en 2005.
Toujours selon sa biographie, il est l’auteur de nombreux ouvrages en arabe et en anglais, organisateurs de symposiums et conférences sur le dialogue entre les civilisations et les religions, etc. Ce qu’on ne trouve pas, sur son site officiel, c’est d’abord ses arrestations en Tunisie, en 1983, puis en 1984, qu’il mentionne dans de récentes interviews accordées au quotidien Assarih. Encore moins, ses relations avec Ben Ali, laissant planer une série de controverses à ce sujet.
Un programme électoral alléchant : des promesses qui n'engagent que ceux qui les écoutent
L’initiateur de la Pétition n’hésite pas à promettre aux électeurs des mesures des plus séduisantes dont notamment :
  • la gratuité des soins  pour  tous  les  citoyens 
  • l’octroi subventions  mensuelles  de  200  D  aux sans-emplois en échange de 2 jours de  travail dans l’intérêt de l’état, à commencer par 500 000 bénéficiaires dans la première  année
  • la création du Diwan Al-Madhalim, une institution Judiciaire indépendante où  seront employés de nombreux diplômés du droit, afin d’examiner les plaintes des citoyens contre l'État du régime précédent ou actuel, dans une période n'excédant pas un an.
  • la création d’une exposition permanente de projets d'investissement dans tous les gouvernorats du pays
  • l'établissement d'un ministère de l'outre-mer qui veille aux intérêts des immigrés, en Tunisie et dans  les  pays où  ils  résident,
  • l'autorisation  aux  retraités dépassant l’âge de  65 ans de voyager gratuitement à travers  la République, dans tous les moyens de transports publics.
Ses talk-shows sur Al Mustakilla, notamment au sujet des mesures qu’il prendra s’il est élu Président de la République, le lieu de sa résidence officielle, la composition de son gouvernement et autres ont également suscité des commentaires amusés. Mais, son discours et ses promesses semblent avoir produit leurs effets sur de nombreux électeurs comme en témoignent les résultats recueillis. A moins que l’ISIE ne les invalide.

Leaders.com.tn

Ennahdha a gagné. Et alors ?


Alors que les résultats ne sont pas encore officiellement proclamés, les tendances sont claires. Le parti islamiste tunisien s’impose, et de loin, comme le vainqueur de ces premières élections libres en Tunisie. Une première place qui ne surprend personne, tous les sondages le laissaient présager, mais peu avaient prédit un tel raz de marée. Ennahdha est première dans quasiment toutes les circonscriptions, celles de l’étranger comprises.

Une campagne bien menée

Ce résultat vient sanctionner une campagne politiquement impeccable, menée par Ennahdha. Dès la fuite de Ben Ali, puis l’obtention du visa pour leur parti le 1er mars dernier, ils ont commencé à« faire de la politique ».  Leur objectif était clair : s’installer définitivement dans le paysage. Ils ont travaillé pour reconstruire leur réseau décimé par Ben Ali, sans faire de vagues. 

(AP Photo/Hassene Dridi)
Il fallait se faire petit pour rassurer une opinion publique qui les méconnaissait. Ils ont même fait montre de désintérêt pour le pouvoir : Rached Ghannouchi a déclaré, dès son arrivée, qu’il n’escomptait pas être aux responsabilités. Ennahdha n’a participé à aucun des gouvernements de transition et s’est montrée très conciliante dans ses critiques, y compris vis-à-vis du RCD. Ils n’ont fait que surfer sur les différents mouvements populaires post 14 janvier. Ils n’ont eu de cesse  que d’essayer de lisser leur image : rappeler à quel point ils ont souffert sous l’ancien régime (ce qui est vrai) ; se présenter comme l’équivalent de l’AKP turque (un peu moins vrai), garantir qu’ils ne toucheront pas au code de statut personnel (on verra)… Bref, Ennahdha a fait une vraie campagne politique.

Ennahdha n’a pas fait sa campagne seule

Le parti islamiste a été aidé, et pas qu’un peu, par ses détracteurs. Ces partis qui ont fait leur campagne en attaquant Ennahdha, ont soudé ses militants et lui ont donné l’occasion de montrer leur tolérance à la critique. Mieux, c’était le concours entre les partis « progressistes », à qui diaboliserait le plus Ennahdha, transformant la campagne électorale en cour de recréation. Au point que les critiques constructives devenaient inaudibles.

Déjà, dès le lendemain de la fuite de Ben Ali, entre autres pièges posés par la contre-révolution, celui du débat sur la laïcité. Alors que la question était réglée par un compromis acceptable, avec l’article 1 de la constitution de 1959, plusieurs partis ses sont engouffrés dans la brèche et tombent dans le piège à pieds joints, ils étaient dans un terrain où Ennahdha était plus en phase avec l’électorat.  

En Tunisie, l'année était ponctuée par des incidents où les islamistes et Ennahdha, par ricochet, étaient montrés du doigt: incidents lors de la diffusion de "Ni Allah, ni maître"agression à l'Université de Sousse et dernier épisode avec des manifestations suite à la diffusion de Persepolis sur Nessma TVL’instrumentalisation hasardeuse de ces incidents, et particulièrement le dernier épisode, n’a pas arrangé les choses.

Les électeurs ont sanctionné les partis les plus virulents vis-à-vis des islamistes et notamment les Parti démocrate progressiste, le grand perdant de cette élection. Le PDP , donné favori derrière Ennahdha, a fini en bas du tableau.  La deuxième place est disputée entre le Congrès pour la République (Centre-gauche populiste), très conciliant avec les islamistes, qui a crée la surprise et la Forum Démocratique pour le Travail et Liberté connu sous le nom Ettakatol (Social-démocrate). 

C’est une victoire des conservateurs

La victoire d’Ennahdha est aussi la conséquence de neuf longs mois d’instabilité. Les Tunisiens veulent un peu d’ordre et voient dans Ennahdha le parti politique de l’ordre qui porte des valeurs, religieuses certes, mais claires.

Nous pouvons être satisfaits par ces élections, elles se sont déroulées relativement dans de bonnes conditions. On peut dénoncer quelques dysfonctionnements, mais ils ne sont pas de nature à modifier le résultat. Le problème réel était en amont du suffrage, le problème de l’argent et de la publicité politique. En effet, Ennahdha avait des moyens considérables de provenance inconnue. Mais ils n’étaient pas les seuls, et face à cette alliance d’intérêts, les tentatives de l’instance de Yadh Ben Achour, dont la volonté était de mettre de l’ordre dans le financement, ont été vaines. 

Je suis, comme d’autres, déçu par les résultats. J’espérais voir la Tunisie aller de l’avant et créer un nouveau modèle à la hauteur de ce qu’elle a accompli par le passé, particulièrement ces derniers mois. Mais voilà, ce n’est pas le cas et nous devons en prendre acte.  

Plus que tout, je suis dépité par les réactions de ceux qui refusent d’accepter le résultat. De ceux qui se sont trompés et perdus et continuent à se croire détenteurs de la vérité absolue. Le Peuple a parlé, acceptez votre défaite. Ne méprisez pas ceux qui ne sont pas de votre avis, sinon jamais vous n’allez réussir à les convaincre.

Je suis optimiste pour l'avenir, malgré tout. La liberté est un combat de tous les jours. Je ne l’ai pas demandé, une révolution et plusieurs martyres me l’ont offerte. Je ne la laisserai pas se faire confisquée par quiconque.  Ennahdha a gagné ! Et alors ? S’ils trahissent la démocratie que les Tunisiens leur confient, ils partiront comme ceux qui les ont précédé. 



Et maintenant on va où ?

A l’heure où ce billet est rédigé, l’ISIE (Instance Indépendante pour les élections) n’a pas encore proclamé les résultats. Mais à Tunis, les tractations doivent aller de bon train pour décider d’un carnet de route : un président pour l’Assemblée constituante, formation d’un gouvernement et un nouveau Président par intérim et là, tout est possible.

tunisielejourdapres.blogspot.com